vendredi 27 février 2009

La Forêt du Day




A 1500 m d'altitude, se trouve la forêt du Day. Nous partons jeudi après-midi, avec un guide : Houmed, un chauffeur et son 4x4 très "décoré". C'est notre première sortie loin de Djibouti avec maman et Nathalie qui sont surprises par la diversité des paysages du territoire djiboutien. Nous passons par des régions montagneuses et vertes, des plateaux de rocaille, des déserts de lave, un littoral digne de carte postale, bref en trois heures de route, dont une grosse moitié de piste, nous avons l'occasion de nous en mettre plein les yeux ! Lorsque nous quittons la route, nous nous approchons de plus en plus d'un monde encore peu touché par la civilisation. Grâce à notre guide qui a tous ses "cousins" sur place, nous visitons un toukoul (daboïta en affar), l'habitation des nomades. Il s'agit de longues branches souples attachées les une aux autres pour former un dôme, et recouvertes de nattes de feuilles tressées. A l'intérieur, se trouve le coin cuisine avec des pierres renfermant le feu et ses quelques gamelles, juste à coté, le coin salon avec deux petits bancs pour les invités, la majeur partie du toukoul étant occupé par le lit : un peu surélevée du sol, une natte leur sert de matelas. Un peu à l'écart de leur maison, les filles, petites et grandes, nous ont emmenés voir leur four à pain, un trou à même la terre et tapissé de pierre. Une autre vie... mais les gens ont l'air tellement heureux ! Nous continuons notre chemin jusqu'au camp du Day où nous nous installons nous aussi dans des toukouls ! Une fois les bagages descendus, les duvets installés sur les matelas (c'est moins local, mais plus confortable !!!), nous sommes invités à boire le chaï (thé très sucré à la cardamone et à la cannelle), un vrai délice. Après le repas du soir, nous ne tardons pas à aller nous coucher au chaud, à 1500 m d'altitude, la température est nettement plus basse, surtout la nuit. Le lendemain matin, nous partons en promenade dans la forêt sous un ciel brumeux. C'est dommage, car au bout de la forêt, il y a un point de vue très beau sur le golfe de Tadjoura que nous n'aurons pas la possibilité d'apprécier. Mais la ballade est tout de même intéressante. C'est une vieille forêt de genévriers presque tous morts et dont certains sont entourés de figuiers étrangleurs. Houmed, nous donne le nom des différentes plantes et fleurs que nous croisons, mais je ne les ai pas tous retenus ! De retour au camp, après un chaï, Nathalie, Guillaume et Alexis, partis prendre des photos d'un troupeau de dromadaires auront la chance d'aller visiter encore un autre campement de nomades avec Houmed qui souhaitait acheter une chèvre pour sa fille. Nous mangeons de bonne heure et reprenons la route en direction de Djibouti avec un passager supplémentaire : la chèvre !!!. Nous faisons quelques haltes photos, vers la faille de Tadjoura, au dessus du Goubet (dômes volcaniques qui sortent de la mer dans le golfe de Tadjoura) et sur un plateau où nous pouvons admirer le lac Assal. Là, la chèvre se sauve par la fenêtre de la voiture et c'est l'occasion d'une course poursuite très amusante. Nous récupérons, plus exactement c'est Philippe qui attrape, notre nouvelle copine qui finira le voyage gentiment.

1 commentaire:

Nath'à'Lu and Family a dit…

juste "ouvert" à la fin de mon séjour, mais enceinte de Rox, donc, pas de route trop cahotique, dommage !