vendredi 13 février 2009

Week-end à Arta Plage



Pour la première fois depuis notre arrivée à Djibouti, nous sommes partis pour le week-end (jeudi/vendredi)... dormir dehors, ou presque ! Après 45 km de route et 17 km de piste où même les bus s'aventurent, nous voici arrivés à Arta plage. Il faut monter le camp et ce n'est pas une mince affaire : nous n'avons jamais monté notre tente et les amis qui nous accompagnent, n'ont jamais monté les leurs non plus ! Mais nous avons décidé de dormir à l'abri des moustiques et comme nous n'avons pas de moustiquaires sur nos lits de camp, il n'y a pas d'autre solution. Bref, au bout d'une heure, tout est prêt : les tentes et les lits sont montés, le filet anti-chaleur est tendu au dessus des tables de pique-nique, le week-end détente peut commencer. Après un bon repas au clair de lune, il est temps d'aller se coucher. Le vent qui tapait sur la toile, les ronflements de certains, ont quelque peu perturbé notre sommeil, mais peu importe, c'est tellement agréable de se réveiller le matin au son des vagues et d'ouvrir les yeux sur la mer et les ... dromadaires ! Dès le petit déjeuner avalé, un petit plongeon s'impose. Zut, Guillaume se blesse le genou sur un caillou et nous croyons bien, pendant un instant, être obligés de raccourcir notre séjour en bord de mer : la plaie est un peu profonde. Nous hésitons et finissons par aller demander de l'aide au camp des légionnaires d'Arta plage. Là, un gentil militaire désinfecte et panse la blessure avec un "c'est pas grave" rassurant ! (dans la légion, il est vrai que tant que la jambe est accrochée à la cuisse : c'est pas grave !). Du coup, nous ne rentrerons pas pour recoudre le genou de Guillaume qui est super content de pouvoir rester, même si pour lui, la baignade c'est fini ! Nous enchaînons donc sur une partie de pétanque acharnée, histoire de se creuser l'appétit. Après l'apéro, le pique-nique, et quelques jeux, l'après-midi avance et malheureusement, il est temps de lever le camp. Il faut tout replier et charger dans les voitures. C'est maintenant l'heure du départ et on regrette un peu de ne pas avoir prévu de quoi prendre un autre petit déjeuner, nous aurions bien passé une deuxième nuit sur place ! Ca ne fait rien, maintenant qu'on sait monter notre tente, on pourra recommencer !

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