vendredi 14 janvier 2011

Les Arpètes à la plage


Jeudi en tout début d'après-midi, nous retrouvons quelques collègues de Philippe, tous sortis de l'école militaire de Saintes, pour un week-end en familles aux Sables blancs. La mer est agitée !!! Afin de stabiliser le boutre, qui déjà d'ordinaire est un bateau qui tangue, et pour éviter d'avoir trop de malades à bord, l'équipage hisse la voile multicolore dès la sortie du port. Au gré des vagues, nous penchons à tribord, puis à bâbord, puis à tribord... et enfin, nous arrivons sur la plage. Nous installons nos couchages un peu partout, par petits groupes, et c'est parti pour deux jours de détente ! Quelques baignades, recherches de coquillages, beach-volley, belotes, et papotages plus tard, nous nous regroupons pour déguster le punch offert par les Arpètes. Après le repas, on traine encore, l'ambiance est sympathique et la soirée très agréable. Les garçons se sont trouvés des copains et ne sont pas pressé d'aller se coucher non plus ! Heureusement qu'Anaelle a été raisonnable et qu'elle est restée à la maison pour se reposer et " réviser ", car dès samedi, elle attaque une semaine de bac blanc ! Après une courte nuit perturbée par deux gouttes de pluie qui ont effrayé ceux qui dormaient dehors les obligeant à demander asile dans les farets à 3h00 du matin, nous reprenons nos occupations de la veille sous un magnifique soleil. Le boutre doit arriver vers 16h00 pour nous ramener de l'autre coté du golfe, nous rangeons donc nos affaires... prêts pour le départ ! Mais ce n'est qu'à 17h50, qu'enfin, il jette l'ancre près de nous ! En quittant le port de Djibouti, leur batterie a pris feu, ils ont donc été obligé d'en changer ! On charge les sacs, les glacières, les passagers, et c'est reparti pour une traversée houleuse. Cette fois c'est dans l'autre sens que nous basculons à chaque vague, c'est à dire d'avant en arrière ! Tantôt on voit le ciel, tantôt on voit la mer...Ça remue tellement, que l'équipage a protégé nos bagages contre les éclaboussures. Moi qui voulais appeler Anaelle pour la prévenir de notre retard, je ne peux plus accéder à mon téléphone ! Peu de temps après notre départ, il fait déjà nuit, plus moyen de fixer l'horizon et là, beaucoup se penchent par dessus bord et donne à manger aux poissons !!! On se dirige petit à petit vers les lumières de Djibouti, mais tellement lentement, qu'on ne voit pas la fin du voyage ! Enfin, au bout de plus de 2h30 de boutre dans des conditions très peu agréables, nous voici arrivés. Je saute sur mon portable, et là j'ai 8 messages d'Anaelle, qui ayant entendu parler de la mauvaise mer, s'inquiète de plus en plus. Je m'empresse de l'appeler et de la rassurer, nous attrapons vite nos bagages, les chargeons dans la voiture, et rentrons, enfin, à la maison !

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