samedi 16 avril 2011

Un endroit extraordinaire !

Depuis mercredi soir, nous accueillons Nathalie pour la quatrième fois (quand on aime on ne compte pas !!!) et Patrick qui a enfin réussi à se libérer pour venir nous rendre visite avant la fin de notre séjour. Comme ils ne sont là qu'une dizaine de jours, il n'y a pas de temps à perdre. Et après une nuit à la maison pour leur permettre de récupérer un peu, dès jeudi matin, on prépare les bagages et toute la logistique nécessaire à une nomado en plein désert... A 13h00, les Berlu, et les Bersillon déboulent à Gabod 4, on charge les voitures (la nôtre, les leurs mais aussi celle des Meister et la voiture de location des Humez), il n'y a pas de temps à perdre, une longue route nous attend. Une demi-heure plus tard, on se dispatche dans les 4x4 pleins à ras bord et en convoi de 5 véhicules, nous quittons Djibouti. Patrick découvre tous les paysages désertiques qui entourent la capitale.

Arrivés au Grand Bara, nous descendons sur cette immensité de terre sèche pour quelques kilomètres dans un nuage de poussière. Après ce petit moment de défoulement, nous remontons sur le goudron et continuons notre chemin en direction de Dikil. Arrivés dans cette première ville, après 2h30 de route, c'est l'heure de faire une première pose. Nous entrons donc à l'hôtel de la Palmeraie pour nous rafraichir un peu. Notre verre à peine vidé, JJ, le seul à avoir étudié notre itinéraire, sonne l'heure du départ. Nous remontons donc tous en voiture, et nous attaquons la deuxième partie du voyage, celle qu'aucun de nous n'a jamais fait. Nous roulons sur la route d'Éthiopie encore un moment. En chemin, nous nous arrêtons acheter un fagot de bois et distribuer quelques vêtements récupéré par Rony à l'école de foot de la base. Et nous arrivons à Yoboki, dernière ville avant la frontière, après avoir traversé des plaines, des formations de calcaire, et les éternels champs de cailloux qui forment les paysages djiboutiens. Juste après cette petite ville, nous bifurquons sur la droite en empruntant une piste à travers le Babba Alou, massif montagneux qui nous sépare de notre destination. C'est un paysage sublime, que nous apprécions sous une chaleur torride et une lumière déclinante. Nous sommes encore à une bonne heure de l'endroit où nous voulions poser notre camp, mais le jour disparait peu à peu et nous décidons donc de nous installer au pied de ces reliefs pour la nuit. Nous déchargeons les voitures, montons nos lits picots, allumons un grand feu, installons notre douche, et... sortons l'apéro pour trinquer à la santé de JJ qui fêtera demain une année supplémentaire. Nous prenons ensuite notre repas composé de cakes, de saucisses grillés, de tomates, de chips et de gâteaux, un vrai festin dans ce lieu totalement perdu. A l'arrière de leur 4X4, Zézette et Rony ont installé le couchage de leurs garçons, et les trois petits blonds s'endorment rapidement. Puis chacun notre tour, nous les rejoignons au pays des rêves, sous un ciel étoilé. Au petit matin, réveillés par les premières lueurs du jour, nous entamons un "Joyeux anniversaire" de nos voix ensommeillées au milieu de nulle part à l'intention de JJ déjà en train de nous faire chauffer le café sur les braises encore chaudes de notre feu de la veille ! Après le petit déjeuner, avant de plier le camp, une famille de nomades vient nous rendre visite, encore une occasion de distribuer quelques biscuits, vêtements, et de nous voir remettre en échange de magnifiques sourires...C'est reparti pour une heure de piste avant d'arriver... au désert du Gaggadé, ce lieu qui a fait revenir Nathalie encore une fois à Djibouti ! Et ça vaut le coup ! Nous entrons dans le désert par un oasis où poussent de nombreux palmiers et où les nomades viennent faire boire leur troupeaux. Puis nous découvrons un immense lieu vide, nu et craquelé. Pour traverser ce désert, nous laissons le volant à nos ados. Guillaume, puis Anaelle conduisent notre voiture et Marion se met au volant de celle de ses parents. Ils s'éclatent vraiment, freinés néanmoins par les conseils de leurs papas ! Zézette aussi se défoule en slalomant dans le Gaggadé ! Chacun reprend sa place d'origine et nous poursuivons notre chemin en direction de la faille. Après une courte pose au bord de cet impressionnant canyon , nous cherchons un endroit où nous installer pour pique-niquer. A l'ombre d'un acacia, nous sortons tables et chaises et attaquons les sandwiches. Au moment du dessert, JJ souffle ses bougies et après un petit café, nous repartons en direction de l'Ardoukoba. Sur ce volcan toujours aussi venteux, nous admirons le paysage qui nous entoure. Et c'est là, que nos chemins se séparent... En effet, la plupart d'entre nous rentrent à Djibouti directement, demain certains travaillent et le week-end n'a pas été de tout repos ! Quant aux Meister, ils embarquent nos garçons et se rendent directement à Arta Estivage pour nous attendre ... dans la piscine ! Et nous ? Et bien, nous continuons notre périple pour faire découvrir à Patrick un autre endroit exceptionnel : le lac Assal. Contrairement aux autres fois, où nous nous y étions rendus le matin, la lumière est totalement différente et les couleurs encore plus belles ! Nous sommes seuls sur la banquise avec deux djiboutiens qui attendent patiemment les dromadaires qui doivent venir chercher le sel qu'ils ont ramassé. Nous passons ensuite par les sources chaudes, et enfin, nous partons rejoindre Alexis, Guillaume, JJ, Isa ,et Marion à Arta où nous avons réserver couchage et repas jusqu'au lendemain... Euh, en fait, j'ai fait une erreur de date et les gérants ne nous attendaient que le week-end prochain !!! Bon heureusement, il reste de la place et au moins, on sait qui va payer l'apéro ce soir !!! Lorsque nous arrivons, la piscine a fermée ses portes, alors nous filons sous la douche, ce qui nous fait le plus grand bien. Le calme et la fraicheur d'Arta nous remet en forme et la soirée se passe pour le mieux. Après une bonne nuit de sommeil, nous profitons de la piscine, puis l'après-midi, certains se mettent à la pétanque pendant que d'autres partent faire un tour à travers la village. En fin de journée, nous regagnons la capitale, bien reposés et prêts à repartir dès le lendemain...

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