Ali Sabieh

Accompagnés de Carole, Fred et leur filles et de Caro et Rémi (des nouveaux arrivés à Djibouti que Philippe connaissaient déjà depuis Rochefort), nous partons pour une journée découverte. Nous nous rendons à Ali Sabieh, une petite ville située au nord-ouest de Djibouti. Nous avons rendez-vous avec notre guide, Ali, à l'hôtel restaurant "la palmeraie". A notre arrivée, nous commandons notre repas de midi, et après un petit rafraichissement, nous montons en voiture pour une visite rapide de la ville. Ensuite, nous prenons la direction de Guélîlé, dernier village avant la frontière éthiopienne. Après que notre guide ait prévenu les autorités de notre passage, il nous emmène sous "l'arbre de la paix". Ce magnifique et gigantesque arbre marque la frontière, une partie de son tronc se trouve à Djibouti et l'autre en Ethiopie ! En évitant d'écraser les djiboutiens qui dorment à l'ombre, nous en faisons le tour et posons donc nos semelles sur le sol éthiopien. Ali nous montre aussi les bornes frontières. Des enfants viennent nous voir et nous leur distribuons stylos et bonbons contre quelques photos ! De retour au restaurant, nous mangeons dans la bonne humeur et en musique, car dans la salle, il y a un groupe de danseurs locaux. A la fin du repas, Anaelle se fait faire un tatouage au henné sur la main. Nous reprenons notre route, et au bout d'un moment, nous bifurquons sur une piste pour essayer de trouver les peintures rupestres qui se trouvent au bout du Grand Bara. Notre sens de l'orientation et de l'observation nous guident au bon endroit. Nous crapahutons en haut d'une petite colline de roches. Même Guillaume qui malgré son entorse et son atèle n'a pas envie de rester en bas pour "chouffer" les voitures !!! Là-haut, nous observons sur les cailloux quelques peintures rupestres, malheureusement abimés par des petits malins qui ont eux aussi laissé un échantillon de leurs dons artistiques ! Nous redescendons et traversons le Grand Bara pour rejoindre la route. Anaelle se met au volant et peut ainsi s'essayer à une conduite un peu plus rapide que sur la piste de Khor Ambado ! Nous sommes dans les temps pour rentrer avant la nuit, mais.... Voilà que Rémi et Caro s'arrêtent sur le bord de la route, ils viennent d'éclater un pneu ! Allez les hommes au travail ! Pendant ce temps, nous observons le coucher du soleil ! La nuit tombe sur cette belle journée.